WALK in the WOODS
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -39%
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
Voir le deal
399 €

WYATT ► ma famille, c't'un vrai trésor : ils sont tous enterrés au fond du jardin.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Wyatt A. Finnigan
where is the werewolf ?
Wyatt A. Finnigan
▽ Messages : 5


WYATT ► ma famille, c't'un vrai trésor : ils sont tous enterrés au fond du jardin. Empty
MessageSujet: WYATT ► ma famille, c't'un vrai trésor : ils sont tous enterrés au fond du jardin. WYATT ► ma famille, c't'un vrai trésor : ils sont tous enterrés au fond du jardin. EmptyMar 28 Aoû - 8:40


wyatt aidan finnigan
Informations utiles

▽ Nom : Finnigan - comme mon estimé papa, paix à son âme.
▽ Prénom : Wyatt, Aidan - en l'honneur de personne, merci.
▽ Age : vingt-huit ans
▽ Date et lieu de naissance : seize mars dix-neuf cent quatre-vingt quatre à Cork, Irlande
▽ Statut social : célibataire
▽ Orientation sexuelle : par là --->
(j'aime les madames. Enfin quand je dis madame j'ai un penchant pour les demoiselles majeures de moins de quarante ans, j'suis sûr que vous me comprenez)
▽ Nationalité : irlandaise
▽ Famille : Cillian J. Finnigan, père [décédé en 2001 dans un accident de voiture] ;
Kate Finnigan, née Murdoch [officiellement disparue en 1998, déclarée morte depuis 1999] ;
Deirdre Finnigan [25 ans]
▽ Nature : humain.
▽ Groupe : poor little preys
▽ Avatar : cillian murphy
▽ Crédits : avatar Fox, bannières Tumblr, icon paperweight

Caractère et particularités

« Si vous demandez autour de vous, je suis un garçon charmant. Je suis poli, aimable, je m’enquiers gentiment de la santé de mes vieilles voisines (et des moins vieilles), je me comporte convenablement avec ces dames et je ne me bats pas avec ces messieurs. Je travaille et je gagne ma vie, j’ai même été à l’université, même si ça n’a pas duré longtemps. La vérité, c’est qu’à part un sens de l’humour assez douteux, je suis tout ça. Et le mieux, c’est que j’arrive quand même à ne pas mourir d’ennui. Fantastique, non ?
Pour tout vous dire, je suis quelqu’un de très simple. J’ai horreur des gens compliqués. Se creuser la tête sans fin jusqu’à devenir fou, alors que la vie – et la mienne en particulier – n’a aucun sens prédéfini, ça me dépasse. Je suis plutôt du genre à laisser couler, et voir venir. Bien sûr, je me mets un peu en danger de temps en temps, comme tout le monde (ou légèrement plus que tout le monde), mais ça n’est quand même pas ma faute si mon instinct de survie est presque inexistant. Et puis avouez que c’est quand même plus drôle de sauter d’une falaise que de regarder la TV.

Évidemment, si vous demandez à ma sœur, elle risque d’avoir un point de vue légèrement différent sur les choses. Ma sœur est carrément chiante, dans son genre. Elle a le chic pour tout voir de travers. Par exemple, alors que je me taxe d’un peu d’insouciance, elle dit que je suis carrément irresponsable. Coupez un peu de bois la nuit vêtu de votre seul caleçon et elle vous traitera de taré. Je vous raconte même pas quand je l’appelle pour avoir de ses nouvelles : elle trouve toujours le moyen de râler, au fallacieux prétexte qu’il est quatre heures du matin. Alors que très franchement, c’est le seul moment où je suis disponible et si je ne l’appelle pas du tout, elle râle. Elle râle beaucoup. Mais je l’aime quand même, ce qui me surprend totalement : que l’on puisse s’attacher à un être aussi foncièrement irritant et insupportable me dépasse. Toujours est-il que le frisson d’irritation qui me parcoure dès qu’elle ouvre la bouche ne pourrait pas être remplacé par la satisfaction de la savoir morte. Si c’est pas de l’amour, ça.

Je suis donc quelqu’un de plutôt normal, obtus et bête comme le sont tous les êtres humains. Je mens de temps à autre et seulement pour protéger mes passe-temps les moins avouable – que voulez-vous, quand la voisine demande si vous avez entendu parler du meurtre qui a eu lieu la semaine dernière, il est malvenu de répondre que oui, et pour cause, vous y avez assisté. Je ne suis même pas violent, ou si peu.

Mais voyez-vous, mon père a tué ma mère quasiment sous mes yeux, et l’ensemble de la population considèrerait que je suis de facto un peu abîmé mentalement.
Ils n’ont pas tort, même si je me considère comme parfaitement sain d’esprit. Je suis intelligent, j’avais de bonnes notes, je suis inventif et je dis « merci madame ». Je vais même à la messe pour les grandes occasions. Mon amour des instruments coupants et du sang qu’ils répandent ne me semble pas être une passion inassouvie, une pulsion destructrice qui me transformerait en monstre assoiffé de meurtre : je suis un garçon parfaitement normal et j’aime découper les gens en morceaux. Fin de l’histoire.
Quand je dis en morceaux, j’exagère. Les gens que je tue de temps à autre finissent rarement emballés dans dix sacs poubelle différents. C’est un peu lassant et pas très productif. Ce que j’aime, c’est les voir mourir, et la façon dont ça arrive importe peu. »

Wyatt et la religion :
Contrairement à pas mal d’Irlandais, Wyatt se fiche de Dieu et ses compères comme de son premier scalpel. Il n’a pas été baptisé, et a été élevé dans le dédain le plus complet de la religion. Néanmoins, il va à l’église de temps à autre, pour se fondre dans la masse et éviter de trop attirer l’attention sur lui. Il connaît donc le nom du prêtre, marmonne ses prières de façon convaincante et il a même un crucifix dans sa cuisine.

Wyatt et les sentiments :
Les sentiments, ça a l’air joli. De loin. Wyatt n’en éprouve pas vraiment. Il aime à se dire qu’il ressent, plutôt. Il ressent l’indifférence – beaucoup -, l’excitation, la surprise et l’intérêt. Sans compter la faim, mais il se nourrit suffisamment pour que ça ne lui arrive pas trop souvent. Certaines personnes suscitent de l’intérêt, et il sent ses monstres intérieurs se réveiller, une sensation dans le ventre lui signalant de s’approcher. Il sent l’irritation, la désagréable impression étant rapidement suivie d’une envie d’y mettre fin. Ceux qui l’énervent sont rares, et heureusement, parce qu’il a tendance à les empêcher de nuire, d’une façon ou d’une autre. L’indifférence, c’est la plus courante. Il se fiche des gens et les regarde s’agiter avec un intérêt poli, sans trop comprendre pourquoi ils s’embêtent autant. Mais ses passions, haine et fébrilité, le transforment en pile électrique. Rien ne vaut un peu d’adrénaline, quitte à mourir après.

Wyatt et les filles :
Ces petites choses gigotantes et irritantes le laissent généralement perplexe. Elles semblent éprouver tellement de choses contradictoires en même temps … Et puis les filles, c’est compliqué. Il ne doute pas de trouver, un jour, une douce folle qui le titillera comme sa mère avait séduit son père, mais n’a pour l’instant pas trouvé la perle rare. Ca vaut peut-être mieux pour elle, remarque, parce qu’il y a fort à parier qu’elle finira un jour en bouillie – sauf s’ils s’entretuent comme un couple vraiment soudé ? Allez savoir. Une chose est sûre, il évite les poupées Barbie et les geignardes mollassonnes comme la peste.

Wyatt et la famille :
Wyatt adore sa famille. Enfin, ce qu’il en reste. Sa mère l’énervait un peu, avec ses airs de sainte-nitouche désespérée : comme s’ils la forçaient à quoi que ce soit. Elle râlait beaucoup, piquait des colères spectaculaires et changeait d’humeur comme de rouge à lèvres. Il l’aimait bien, mais elle devenait de pire en pire avec les années ; aussi n’a-t-il pas ressenti autre chose qu’un pincement au cœur quand son père l’a tuée.
Son père lui a presque tout appris. Il n’était pas assez soigneux, et un peu caractériel, mais il avait bon fond (façon de parler). C’est avec regret que Wyatt s’est tenu au bord de sa tombe, après que sa sœur aînée ait mis fin aux jours de leur paternel, histoire d’assurer son indépendance une bonne fois pour toutes.
Sa sœur, Deirdre, est tout un poème. Indépendante, grande gueule, cynique et emportée, elle a récupéré le pire de ses deux parents, sans aucun doute. Les deux s’entendent bien, quand ils n’essayent pas de s’entretuer. Elle le considère comme un retardé, et il est fatigué par tout l’air qu’elle déplace. C’est que la tornade Deirdre est difficile à arrêter … mais il l’aime bien quand même.
La famille des autres … Wyatt respecte la famille. Mais en soi, il se contrefiche de connaître la grand-mère de ses amis.

Wyatt et la nourriture :
Sa première histoire d’amour, elle est avec son frigo. Wyatt mange tout le temps et beaucoup. Aucun aliment ne trouve grâce à ses yeux. Il est même capable de cuisiner, suffisamment en tout cas pour assurer sa subsistance.

Wyatt et son boulot :
Il aime son travail. Récupérer des corps, les transporter, les maquiller, les préparer. Ca n’a rien d’exceptionnel, mais c’est un job, et payé qui plus est. Suffisamment en tout cas pour qu’il reste et envisage d’être autre chose qu’un assistant. L’autre avantage, c’est que les gens sont généralement trop occupés à pleurer pour lui parler, ce qui l’avantage grandement. Sans compter que ses collègues sont tous des gens un peu bizarres, ce qui le fait paraître complètement normal.

Wyatt et le sport :
Le sport à la TV, ça ne l’intéresse pas. Il voit ses collègues s’effondrer devant un match avec une bière avec perplexité. Courir, se dépenser, il aime. Jouer, déjà moins : les seuls jeux qui l’amusent un tant soit peu sont considérés comme trop (très) violents et réprouvés par les bonnes mœurs.

Derrière l'écran

Test, un, deux, un deux, tout le monde m'entend ? Je trouverais bien une phrase d'introduction débile, parce que comme vous vous en apercevrez sans doute rapidement, raconter des conneries est ma passion n°3 dans la vie, après dormir et manger. Donc j'me présente, moi c'est Bonnie Blue et j'ai pas de cerveau *pan* Ca fait donc vingt-et-un ans que je fais genre d'en avoir un telle la fourbesse pleine de fourberie, et avec pas mal de succès puisque je suis encore et toujours public pour prof avant d'avoir officiellement mon diplôme de chômeuse. J'aime bien les diplômes de chômeuse, j'aime bien les diplômes tout court. Sinon j'aime aussi bien le hockey sur glace, la voile et le chocolat, pas forcément dans cet ordre. Je suis extrêmement corruptible (avis aux amateurs) surtout si vous m’appâtez avec des brownies. Ma passion dans la vie, à part les quelques trucs sus-mentionnés, c'est de me perdre sur Tumblr et d'en ressortir avec des petites images qui bougent et qui racontent de la merde.
Sinon, j'ai connu le forum via PRD me semble-t-il mais bon j'ai la mémoire défaillante alors il se peut que mes souvenirs soient erronés (Dory c'est moi). En tout cas, c'est fort joli par ici, je poserais bien mes valises, mais j'ai peur que vous me dévoriez toute crue et je suis que moyennement comestible. Question de survie. Mais si vraiment j'ai le choix, je préfèrerais être marinée dans une sauce teriaki au miel et être mangée en brochette.

Codage réalisé entièrement par Mkd pour Walk in the Woods. Merci de ne pas réutiliser


Dernière édition par Wyatt A. Finnigan le Jeu 30 Aoû - 9:55, édité 7 fois
Revenir en haut Aller en bas
Wyatt A. Finnigan
where is the werewolf ?
Wyatt A. Finnigan
▽ Messages : 5


WYATT ► ma famille, c't'un vrai trésor : ils sont tous enterrés au fond du jardin. Empty
MessageSujet: Re: WYATT ► ma famille, c't'un vrai trésor : ils sont tous enterrés au fond du jardin. WYATT ► ma famille, c't'un vrai trésor : ils sont tous enterrés au fond du jardin. EmptyMar 28 Aoû - 8:40


Belfast, 1969
Scènes de la vie conjugale


Cillian introduisit la clef dans la serrure rouillée. La porte grinça sur ses gonds, dans ce qui résonna comme un vacarme épouvantable aux oreilles de l’adolescent. Il attendit quelques instants, l’oreille dressée, au cas où sa mère ait entendu le bruit. Elle n’aimait pas qu’il se rende à la cave et s’était montrée très claire là-dessus.
Comme aucun cri perçant ne vint de la cuisine, Cillian continua de tirer sur la porte. Il n’était pas bien gros encore, et passerait sans souci dans l’interstice. Une fois de l’autre côté, il inspira un grand coup.

L’escalier de la cave était plongé dans l’obscurité. Il y voyait tout juste assez pour ne pas tomber – ce qui aurait eu de fâcheuses conséquences : le sol de béton, deux mètres plus bas, était suffisamment dur pour qu’une chute soit fatale. Il était trop petit pour s’en souvenir précisément, mais il avait eu des échos du jour où Grand-Mère s’était cassé la cheville en descendant précipitamment.
Avançant prudemment, il distingua le son familier de la scie. Ziooooou. Son père devait avoir mis des bouchons de cire, parce qu’il ne réagit pas aux craquements des marches sous les pieds de Cillian. Il entendait un autre bruit, aussi, comme si la scie était entravée par quelque chose. Comme si elle tranchait de la compote. Curieux, l’adolescent avança encore un peu, arrivant au niveau du sol.
Son père lui tournait le dos, vêtu de sa blouse de médecin. Il avait l’air très concentré sur ce qui était posé sur la table. Le bruit de la scie était presque assourdissant, alors qu’elle butait contre d’invisibles obstacles. Une odeur étrange s’était répandue dans la pièce, quelque chose que Cillian avait du mal à identifier tout en étant familier. Il fronça le nez.
Se glissant à côté de son père sans le toucher, Cillian jeta un coup d’œil sur la table. Et recula.

Il lui sembla ne jamais avoir couru aussi vite que lorsqu’il s’effondra, pantelant, sur le carrelage à côté de la porte d’entrée. Bon sang. Les larmes lui vinrent aux yeux alors qu’il réalisait l’ampleur de la trahison à laquelle il venait d’assister. Un corps, songea-t-il désespérément, il y avait un corps sur cette table. Un corps et des bouts ; il sentit un frisson le parcourir.
Il entendit, plongé dans une brume mentale qui lui anesthésiait les sens, sa mère appeler à table. Il entendit la porte de la cave grincer à nouveau alors que le docteur en sortait. Il pouvait entendre le bruit assourdi de leur conversation, écoeuré par le mensonge qu’il devait être en train d’inventer. « J’arrive ! » Hurla-t-il, empli de colère, lorsque l’appel se réitéra.

Ils étaient assis tous les deux autour de la table, les assiettes déjà remplies. Il contempla un instant cette cuisine qui lui semblait dégoûtante à présent, avec son linoleum vieillissant et le papier peint qui se décollait.
« Qu’est-ce qui t’arrive ? » questionna sa mère alors qu’il s’asseyait brusquement, renversant son verre sous le coup de la rage.
« Demande à papa, » répondit Cillian avec hargne. « Il m’avait promis. »
Sa mère leva les yeux vers son mari, la louche en suspens. Son expression était indéchiffrable et l’adolescent se prit à espérer, pendant une seconde, qu’elle prendrait sa défense à lui, pour une fois. « C’est vrai ? » se contenta-t-elle de demander.
Il regarda son père se tortiller sur sa chaise, mal à l’aise. Bien fait, songea-t-il férocement, bien fait pour toi.
« Il a fallu que je m’en occupe rapidement, je n’ai pas eu le temps de – » « Tu m’avais PROMIS ! » hurla Cillian en bondissant, renversant sa chaise. « Tu avais promis qu’on le ferait tous les deux, que tu me montrerais ! »
Sa mère soupira. Ils étaient impossibles. « Assieds-toi et mange, » indiqua-t-elle à son fils en brandissant sa louche d’un air menaçant. « Après le repas, ton père te laissera regarder et tu pourras l’aider à terminer. » Son époux la gratifia d’un regard reconnaissant. Elle avait le chic pour calmer les gens, ce qui leur était d’ailleurs d’une grande utilité quand les femmes refusaient de descendre à la cave. « Tout à fait, » acheva-t-il d’un ton calme. « Et si tu tiens jusqu’au dessert, tu auras le droit de tenir la scie. » Cillian eut un regard triomphant, attaquant son assiette de petits pois. « Une fois, ma prof m’a dit que les os du corps étaient trop durs pour le couteau standard et … »

Sa voix se perdit dans la discussion, à moitié couverte par la speakerine de Radio Une. Apaisé, l’adolescent contempla sa famille avec un sentiment de contentement retrouvé. Oh, comme il les aimait.
Pendant ce temps, la femme dans le sous-sol se mit à hurler.




Cork, 1979
La vie est un long fleuve tranquille


« Tu crois qu’elle a remarqué ? »

Kate posa un regard distant sur la femme, au fond de la pièce. Elles étaient séparées par une bonne centaine de personnes, toutes en tenue de soirée, et presque autant de coupes de champagne. Et pourtant, elle pouvait presque l’entendre, sa voix acerbe résonnant aux oreilles de Kate.
« Oh, oui, elle a remarqué, » répondit-elle d’un ton satisfait, avant de se tourner vers son interlocuteur.
Seamus était son portrait craché, en homme. Grand et bien bâti, ses cheveux blonds soigneusement coiffés et ses yeux gris ne réussissaient pas à cacher son sourire arrogant. Elle dévisagea son frère quelques instants, avant d’attraper deux coupes sur le plateau en argent brandi par un type en costard. « Elle ne voit que ça depuis le début de la soirée, » ajouta la jeune femme sur un air de fausse modestie, dissimulant mal le triomphe dans sa voix. « Il faut dire qu’il n’est pas discret, » renchérit Seamus en gratifiant l’objet de leur débat d’un regard impressionné.

Reilly, ou Sam, ou quel que soit son nom, faisait l’effet d’une tache d’huile géante se répandant au milieu de la pièce. Vêtu d’un costume de location élimé et trop petit pour lui, il se dandinait de façon ridicule au côté d’une femme d’ambassadeur ravie et gloussante.
Kate le jugea d’un regard critique. Il était trop petit et les cernes sous ses yeux ne laissaient aucun doute sur sa façon de gérer sa vie : ou il sortait trop, ou il travaillait trop. Dans les deux cas, la mère de Kate aurait grincé des dents. Mais là où elle s’était surpassée, c’était avec son insupportable accent américain, avalant et digérant les mots avant même que quiconque ne les ait entendus. La jeune femme constata avec satisfaction qu’il appliquait ses conseils à la lettre, gesticulant et criant.
Reportant son regard vers sa mère, elle ne put s’empêcher de ricaner quand elle la vit détourner les yeux brusquement du phénomène. Il devenait de plus en plus évident qu’elle ne se contiendrait pas.
« Je te parie cinq cent qu’elle nous fait une syncope avant la fin de la soirée, » annonça Seamus d’un air songeur.
« Tenu, » répondit Kate en haussant les épaules. « Si ça ne marche pas, je lui dirai que je suis lesbienne ou quelque chose dans ce goût-là. Ca devrait nous la mettre hors d’état de nuire d’ici Noël. »

Elle bailla et réalisa alors qu’elle s’ennuyait ferme. Torturer sa mère en mettant à sac sa maison, sa réputation et sa propre image était toujours drôle un temps, mais même la vue de la vieille bique devenant toute rouge et luttant contre sa colère finissait par la lasser. L’ennui, toujours l’ennui.
« J’en air marre. J’me casse. » Annonça la jeune femme en tournant les talons, embarquant au passage une autre coupe. « Dis-lui que je suis partie en vacances en Italie, ou au Guatemala – pour ce que ça change. »

Adressant un dernier signe de la main à Seamus, Kate dévala les escaliers extérieurs sans prendre la peine de récupérer son manteau. A quelques mètres du sol, elle s’arrêta. Son attention avait été attirée par le type qui sortait d’une voiture vieillotte, le genre qui n’avait pas de chauffage. Il n’avait rien d’exceptionnel, mais quelque chose dans son attitude la fit sourire nerveusement. Celui-là, assurément, promettait de rendre la soirée plus vivable.

« Bonjour, » entama-t-elle en coulant son bras sous celui de son nouveau chevalier servant. Le type la regarda, à peine surpris, et elle se prit à apprécier son regard distant, froid. « Et si on allait dîner, plutôt ? Il n’y a pas grand-chose d’intéressant à l’intérieur. »
Ouvrant la porte côté passager, elle s’installa de façon cavalière à l’intérieur et n’eut à attendre que quelques instants avant que la porte du conducteur ne s’ouvre à son tour. Parfait.




Dernière édition par Wyatt A. Finnigan le Jeu 30 Aoû - 9:56, édité 8 fois
Revenir en haut Aller en bas
Kenzie L. Gascogne
where is the werewolf ?
Kenzie L. Gascogne
Paranoiac
If I die young
▽ Messages : 179


Dans ma basse cour il y a
Je suis un ange:
WYATT ► ma famille, c't'un vrai trésor : ils sont tous enterrés au fond du jardin. Left_bar_bleue50/100WYATT ► ma famille, c't'un vrai trésor : ils sont tous enterrés au fond du jardin. Empty_bar_bleue  (50/100)
Mon poulailler:

WYATT ► ma famille, c't'un vrai trésor : ils sont tous enterrés au fond du jardin. Empty
MessageSujet: Re: WYATT ► ma famille, c't'un vrai trésor : ils sont tous enterrés au fond du jardin. WYATT ► ma famille, c't'un vrai trésor : ils sont tous enterrés au fond du jardin. EmptyMar 28 Aoû - 13:01

WYATT ► ma famille, c't'un vrai trésor : ils sont tous enterrés au fond du jardin. 295468289 WYATT ► ma famille, c't'un vrai trésor : ils sont tous enterrés au fond du jardin. 2774444739 ROHHHHHH!!! Qu'il est mignon!!!

Bienvenue parmi nous! WYATT ► ma famille, c't'un vrai trésor : ils sont tous enterrés au fond du jardin. 4022054451 WYATT ► ma famille, c't'un vrai trésor : ils sont tous enterrés au fond du jardin. 1642801012
Revenir en haut Aller en bas
Wyatt A. Finnigan
where is the werewolf ?
Wyatt A. Finnigan
▽ Messages : 5


WYATT ► ma famille, c't'un vrai trésor : ils sont tous enterrés au fond du jardin. Empty
MessageSujet: Re: WYATT ► ma famille, c't'un vrai trésor : ils sont tous enterrés au fond du jardin. WYATT ► ma famille, c't'un vrai trésor : ils sont tous enterrés au fond du jardin. EmptyMar 28 Aoû - 17:10

Merciiiiiiii cholie demoiselle WYATT ► ma famille, c't'un vrai trésor : ils sont tous enterrés au fond du jardin. 1694777847
Revenir en haut Aller en bas
Luann Obel Gallagher
where is the werewolf ?
Luann Obel Gallagher
ADMINISTRATEUR
▽ Messages : 162


Dans ma basse cour il y a
Je suis un ange:
WYATT ► ma famille, c't'un vrai trésor : ils sont tous enterrés au fond du jardin. Left_bar_bleue100/100WYATT ► ma famille, c't'un vrai trésor : ils sont tous enterrés au fond du jardin. Empty_bar_bleue  (100/100)
Mon poulailler:

WYATT ► ma famille, c't'un vrai trésor : ils sont tous enterrés au fond du jardin. Empty
MessageSujet: Re: WYATT ► ma famille, c't'un vrai trésor : ils sont tous enterrés au fond du jardin. WYATT ► ma famille, c't'un vrai trésor : ils sont tous enterrés au fond du jardin. EmptyMar 28 Aoû - 20:35

Je vois que nous avons les même passions dans la vie : dormir, manger, raconter n'importe quoi, et Tumblr WYATT ► ma famille, c't'un vrai trésor : ils sont tous enterrés au fond du jardin. 2774444739 que demander de plus ? Et puis la sauce teriyaki quoi... La corruption avec des chocolats, ça marche aussi ? WYATT ► ma famille, c't'un vrai trésor : ils sont tous enterrés au fond du jardin. 2210751961
Bon courage pour la suite de ta fiche ! Au moindre problème, soucis, question ou n'importe quoi, n'hésite pas à contacter le staff ! Oh et puis excellent choix d'avatar au passage WYATT ► ma famille, c't'un vrai trésor : ils sont tous enterrés au fond du jardin. 3754190863 WYATT ► ma famille, c't'un vrai trésor : ils sont tous enterrés au fond du jardin. 1694777847
Revenir en haut Aller en bas
N. Aedan Cleeve
where is the werewolf ?
N. Aedan Cleeve
▽ Messages : 53


Dans ma basse cour il y a
Je suis un ange:
WYATT ► ma famille, c't'un vrai trésor : ils sont tous enterrés au fond du jardin. Left_bar_bleue100/100WYATT ► ma famille, c't'un vrai trésor : ils sont tous enterrés au fond du jardin. Empty_bar_bleue  (100/100)
Mon poulailler:

WYATT ► ma famille, c't'un vrai trésor : ils sont tous enterrés au fond du jardin. Empty
MessageSujet: Re: WYATT ► ma famille, c't'un vrai trésor : ils sont tous enterrés au fond du jardin. WYATT ► ma famille, c't'un vrai trésor : ils sont tous enterrés au fond du jardin. EmptyMar 28 Aoû - 21:23

BIENVENUE PARMI NOUS JEUNE PADAWAN ! Et bonne chance pour ta fiche ! WYATT ► ma famille, c't'un vrai trésor : ils sont tous enterrés au fond du jardin. 2210751961 WYATT ► ma famille, c't'un vrai trésor : ils sont tous enterrés au fond du jardin. 4022054451
Revenir en haut Aller en bas
Wyatt A. Finnigan
where is the werewolf ?
Wyatt A. Finnigan
▽ Messages : 5


WYATT ► ma famille, c't'un vrai trésor : ils sont tous enterrés au fond du jardin. Empty
MessageSujet: Re: WYATT ► ma famille, c't'un vrai trésor : ils sont tous enterrés au fond du jardin. WYATT ► ma famille, c't'un vrai trésor : ils sont tous enterrés au fond du jardin. EmptyMer 29 Aoû - 10:29

Luann > C'est parce que c'est la viiiiiie *-* D'ailleurs, c'est l'heure de manger.
Sinon, oui, je suis corruptible avec tout ce qui est à base de chocolat en fait (sauf peut-être le chocolat aux termites et autres bestioles autrefois en vie, j'ai comme un doute.) Et même avec des desserts pas au chocolat, des livres ou des esclaves. Faut voir. WYATT ► ma famille, c't'un vrai trésor : ils sont tous enterrés au fond du jardin. 303479109
Sinon, merciiii ! Et je n'hésiterai pas à vous harceler si j'ai des questions.

Aedan > Entre ton nom, ton avatar et ce que j'ai vu du perso, j'ai failli mourir d'apoplexie, ça se fait pas des choses comme ça. Maiiis bon, comme tu me souhaites la bienvenue, j'te pardonnes (a)
Merciiiii WYATT ► ma famille, c't'un vrai trésor : ils sont tous enterrés au fond du jardin. 1642801012

Revenir en haut Aller en bas
Saskia Isibeal Hopkins
where is the werewolf ?
Saskia Isibeal Hopkins
ADMINISTRATEUR
▽ Messages : 144


Dans ma basse cour il y a
Je suis un ange:
WYATT ► ma famille, c't'un vrai trésor : ils sont tous enterrés au fond du jardin. Left_bar_bleue20/100WYATT ► ma famille, c't'un vrai trésor : ils sont tous enterrés au fond du jardin. Empty_bar_bleue  (20/100)
Mon poulailler:

WYATT ► ma famille, c't'un vrai trésor : ils sont tous enterrés au fond du jardin. Empty
MessageSujet: Re: WYATT ► ma famille, c't'un vrai trésor : ils sont tous enterrés au fond du jardin. WYATT ► ma famille, c't'un vrai trésor : ils sont tous enterrés au fond du jardin. EmptyMer 29 Aoû - 12:08

woahhh; quelle introduction de toi. tu m'as fait pouffer de rire! WYATT ► ma famille, c't'un vrai trésor : ils sont tous enterrés au fond du jardin. 1555483333
j'ai bien hâte de voir la suite!
Bonne chance pour ta fiche jeune enfant! WYATT ► ma famille, c't'un vrai trésor : ils sont tous enterrés au fond du jardin. 2774444739
Revenir en haut Aller en bas
Wyatt A. Finnigan
where is the werewolf ?
Wyatt A. Finnigan
▽ Messages : 5


WYATT ► ma famille, c't'un vrai trésor : ils sont tous enterrés au fond du jardin. Empty
MessageSujet: Re: WYATT ► ma famille, c't'un vrai trésor : ils sont tous enterrés au fond du jardin. WYATT ► ma famille, c't'un vrai trésor : ils sont tous enterrés au fond du jardin. EmptyJeu 30 Aoû - 10:10

Merci à toi, grand maître *-*
J'approche de la fin de ma fiche (mais pas tout à fait quand même xD). Vous inquiétez pas si vous me voyez changer d'avatar, j'en essaye plusieurs pour trouver LE parfait !
Revenir en haut Aller en bas
Liam Ryver Hawkes
where is the werewolf ?
Liam Ryver Hawkes
ADMINISTRATEUR
▽ Messages : 221


Dans ma basse cour il y a
Je suis un ange:
WYATT ► ma famille, c't'un vrai trésor : ils sont tous enterrés au fond du jardin. Left_bar_bleue50/100WYATT ► ma famille, c't'un vrai trésor : ils sont tous enterrés au fond du jardin. Empty_bar_bleue  (50/100)
Mon poulailler:

WYATT ► ma famille, c't'un vrai trésor : ils sont tous enterrés au fond du jardin. Empty
MessageSujet: Re: WYATT ► ma famille, c't'un vrai trésor : ils sont tous enterrés au fond du jardin. WYATT ► ma famille, c't'un vrai trésor : ils sont tous enterrés au fond du jardin. EmptyVen 31 Aoû - 20:30

J'adore ton introduction, c'est juste hilarant !! WYATT ► ma famille, c't'un vrai trésor : ils sont tous enterrés au fond du jardin. 1555483333

Je me réjouis de commencer à lire ta fiche (mais j'attends qu'elle soit entièrement terminée avant WYATT ► ma famille, c't'un vrai trésor : ils sont tous enterrés au fond du jardin. 253468018 )
Ton personnage à l'air juste trop cool ! WYATT ► ma famille, c't'un vrai trésor : ils sont tous enterrés au fond du jardin. 2210751961

Bienvenue à toi sur WitW !! WYATT ► ma famille, c't'un vrai trésor : ils sont tous enterrés au fond du jardin. 1828999080
Revenir en haut Aller en bas
where is the werewolf ?
Contenu sponsorisé


WYATT ► ma famille, c't'un vrai trésor : ils sont tous enterrés au fond du jardin. Empty
MessageSujet: Re: WYATT ► ma famille, c't'un vrai trésor : ils sont tous enterrés au fond du jardin. WYATT ► ma famille, c't'un vrai trésor : ils sont tous enterrés au fond du jardin. Empty

Revenir en haut Aller en bas

WYATT ► ma famille, c't'un vrai trésor : ils sont tous enterrés au fond du jardin.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
WALK in the WOODS :: WOLF SEEKS BREAKFAST :: les âmes du purgatoire-